L’industrie de la mode est l’une des industries les plus polluantes au monde. De nombreux enjeux environnementaux sont constatés par le système du fast fashion. L’industrie textile utilise de grandes quantités d’eau, de produits chimiques et d’énergie, tout en générant des déchets, des effluents et de la pollution.
Deux tiers de l’impact environnemental des vêtements sont liés à la phase de production. En outre, l’industrie textile utilise chaque année une quantité stupéfiante de 98 millions de tonnes de combustibles fossiles et d’autres ressources non renouvelables. Ces ressources comprennent le pétrole pour produire des fibres principalement synthétiques comme le polyester, les engrais pour faire pousser le coton. Mais aussi pour fabriquer des produits chimiques toxiques pour teindre les textiles, qui représentent le facteur principal de la pollution de l’eau.
L’industrie textile est à l’origine de 20 % de la pollution industrielle de l’eau.
Les usines rejettent ces produits chimiques dans les rivières des pays émergents, ce qui pollue l’eau dans laquelle les habitants boivent, se baignent et lavent leurs vêtements. Les matières synthétiques, comme le polyester ou le nylon, qui sont des matières très prisées, libèrent dans la nature des substances chimiques (microplastiques) qui, lorsqu’elles sont incinérées, produisent des fumées cancérigènes. Outre la phase de production, de nombreux produits chimiques sont utilisés pour la lessive. En lavant par exemple des vêtements en polyester, un demi-milliard de tonnes de microfibres sont éjectées dans l’eau, ce qui équivaut à plus de 50 millions de bouteilles en plastique !